Billet publié sur « Perles d’Orphée » le 22/03/2013
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

in Alcools – 1913
Illustration musicale : « Georgia » – Charles Lloyd (saxophone)


Ah ce poème là est fait pour ta voix et réciproquement…
Merveille.
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Merci pour ta toujours égale générosité à mon égard.
Je t’assure pourtant qu’il y des voix faites pour ce poème – et pour tant d’autres – à côté desquelles la mienne n’est que pacotille… Et je le prouve :
Jean Vilar :
Serge Reggiani :
De ces deux versions de deux magiciens du dire, que je respecte infiniment, je te laisse deviner ma préférée…
Hélas, je ne peux plus rêver m’en rapprocher, au point où je suis rendu l’espérance n’a plus rien de violent. 😀
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Je te reconnais bien là…
Ta préférée est la même que la mienne, Reggiani.
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Gagné !
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facile….
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