De braises et d’ombre,
Comme certains crépuscules, certains soirs, quand les ciels incendiés esquissent sur l’horizon, ultime accomplissement du jour qui se retire, les silhouettes nuiteuses des paysages familiers que leurs flammèches couronnent ;
Manière d’échos polychromes à la parole fébrile du poète qu’apaise, dans les langueurs incertaines et les douceurs de la pénombre, le chant soyeux de sa lyre ; images des passions exaltées de son âme se reflétant, tragique et sombre, sur l’onde mystérieuse de son propre tombeau où jadis, s’adorant, Narcisse se perdit.
De braises et d’ombre,
Alchimie subtile de matières et d’humeurs émaillant l’âme, par l’insondable magie du mélange, de cette infinie multitude de nuances, entre Lumière et Nuit, qui singularisent l’être et le subliment à travers ses expressions esthétiques les plus élevées : la poésie et la musique.
De braises et d’ombre,
Comme pour faire ricocher sur la galaxie internet les Perles d’Orphée – mon précédent blog – et avec, rivé au cœur, ce constant désir de partager l’émotion, pour peut-être la magnifier encore et la prolonger sans doute, je lance aujourd’hui vers vous ce nouveau blog dans lequel, une fois de plus, j’ai souhaité donner rendez-vous au verbe aimer :
« Aimer », que j’aime aussi parce qu’il est « le plus compliqué des verbes de la langue, que son passé n’est jamais simple, que son présent n’est qu’imparfait, et son futur toujours conditionnel », ainsi que le définissait gaiement Jean Cocteau.
Mais personne passant ici n’aura oublié la juste parole de cet autre poète : « toute poésie est une voix donnée à la mort. »*
Voici donc le lien vers les billets de ce nouvel espace personnel – autre journal d’émotions – qui n’en finissait pas de vouloir naître :
Flâner entre le rêve et le poème…
Ouvrir la cage aux arpèges…
Se noyer dans un mot…
S’évaporer dans les ciels d’un tableau…
Prendre plaisir ou parfois en souffrir…
Mais sentir et ressentir… Et puis le dire…
– S’enivrer de beauté pour se forcer à croire !
Puissiez-vous tous, amis de toujours, amis d’hier ou amis d’un jour, trouver dans mes propositions le bonheur que m’auront offert les instants de leurs découvertes ou redécouvertes !
Et, à tous ceux dont j’aurais pu, bien involontairement, négliger les droits de propriété intellectuelle et artistique, j’adresse par avance mes excuses. Qu’ils soient assurés qu’à leur simple demande je mettrai fin à une malencontreuse utilisation de leur production.
¤¤¤
* Philippe Jaccottet
Quel plaisir, que dis-je, QUELLE JOIE d’apprendre cette nouvelle de retour. Je m’en doutais bien sûr, mais je trouvais que cela tardait un peu, et je commençais à douter.
Un blog qui nous élève et nous oblige à être des lecteurs « à la hauteur » c’est très motivant.
Tout à mon excitation j’avais lu « ouvrir la cage aux asperges ». Je commence bien mal mon entreprise d’élévation.
En tous cas, Cher Lelius, sachez que je suis aux anges de pouvoir venir m’abreuver, de nouveau, quotidiennement, à cette nouvelle source.
Merci.
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Cher Claudio, avec les « asperges » vous étiez en tout cas parfaitement en accord avec la saison : je vous les recommande revenues dans une poêle d’huile d’olive avec de la coppa rajoutée peu avant la fin de cuisson et un filet de vinaigre balsamique pour déglacer le tout. Servez l’entrée chaude sans oublier de recouvrir chaque assiette de lamelles de parmesan. Un délice!!! … Et une occasion de déguster un vin blanc des Abruzzes de chez Valentini. 😉 😉
Pour ce qui est de votre chaleureux accueil, et de vos compliments, ils me touchent vraiment beaucoup. Je crois plutôt que c’est grâce à la qualité et à l’enthousiasme de lecteurs tels que vous que mes billets peuvent espérer progresser.
Très sincèrement merci !
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J’espère que le lien photo passera.
Un grand merci. Nous nous sommes régalés avec ces « Arpèges » à la sauce Lelius ». Il ne manquait que le vin blanc des Abruzzes. La prochaine fois, nous y penserons, la recette est enregistrée.
Amitiés.
https://photos.google.com/photo/AF1QipPv6wgBA_RIJCO9XyABKYT7CgMyHd3CvpgTydt-
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Ah ! Je suis ravi que ma recette (qui, à vrai dire n’est pas mon invention mais une trouvaille) vous ait régalé (S, je suppose!)
Votre lien aboutit à une page d’erreur, peut-être est il incomplet…? Essayez de joindre directement la photo dans la réponse…???
A bientôt.
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Je suis bien incapable de trouver le moyen de poser une photo ici. Alors, j’essaie un autre lien :
https://plus.google.com/u/0/118375997764751413255
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Quelle joie que de vous retrouver dans ce nouvel écrin !!
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Merci de ce bien agréable accueil.
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Cher JL Lelius
Quelle belle surprise de prendre connaissance du nouveau-né. Longue vie à « De braises et d’ombre », un programme mucho caliente et mystérieux…
Françoise
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Merci, ma chère Françoise, de ton « caliente » accueil à ce nouveau blog.
Mystérieux…? Pas si sûr, et en tout cas pas toujours, car je ne m’interdirai pas le lieu commun s’il est source pour moi d’une sincère émotion.
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Un brin d’émotion avait disparu. Il y avait une absence que même le divin Mozart n’arrivait à combler. D’où me venait cette nostalgie des pages merveilleuses que j’avais lues hier…..et voilà que tu revis tel le Phénix. Simplement merci.
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Mon cher Jean-Claude, voilà ce qui finira par te perdre : ta trop grande générosité.
Pour l’heure, je reçois avec plaisir l’enthousiasme avec lequel tu salues ce nouveau blog et t’en remercie vivement.
… Pour ce qui est du Phénix, j’ai toujours à l’esprit le vieux souvenir d’une vieille fable, où un vieux corbeau des bois… 🙂 🙂
Amitié
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Heureuse de vous lire, Lelius. Un beau présent que ce tant…merci!
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Heureux également de continuer à partager avec vous sous ces nouveaux cieux.
Merci de votre fidélité !
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heureuse de te lire, c’est toujours une emotion et un plaisir
Amitiés Vera
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Partager une émotion c’est déjà formidable, mais comme le plaisir grandit quand s’y ajoute ce supplément d’âme qu’induit une longue amitié !
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