Un livre, qu’on le lise ou qu’on l’écrive, doit être soluble dans la vie. On doit pouvoir à chaque page lever les yeux sur le monde ou se pencher sur un souvenir pour vérifier le texte.

(cité par dans un article du journal Le Monde du 13/04/2006, à l’occasion de la mort du poète.)

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Hier
Assis sur mes talons entre les murs
je suis livré à la nuit anonyme
et je me tais, mais je l’entends m’entendre.
Il faut, dis-tu, marcher d’un mur à l’autre.
Rien, des essors d’oiseaux, l’herbe au soleil,
l’odeur du sol, l’azur dans l’abreuvoir
et l’envol des instants. Hier n’est plus,
ne te retourne pas sur un abîme.

La rumeur des cortèges (Gallimard – 2005)
ω
Christian Bobin évoque Jean Grosjean :
Merci de ce billet qui fait circuler l’œuvre de Jean Grosjean.
http://www.jean-grosjean.fr
J’aurais plaisir à échanger avec vous.
(le Président de l’association)
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Merci de votre visite et de votre encouragement !
J’avais déjà commis au cours des années précédentes quelques bien modestes billets pour partager ma grande sensibilité à la poésie de Jean Grosjean.
Je me permets, pour ouvrir notre échange, de vous en communiquer les liens (en espérant votre plus grande indulgence) :
https://perlesdorphee.wordpress.com/2014/01/22/jean-grosjean-infiniment/
https://debraisesetdombre.com/2017/10/06/lame-dun-livre/
Cordiales salutations
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