Chevaucher, chevaucher…

Cornette par Horace Vernet – Rainer Maria Rilke 1875-1926
Rubens (détail)

Thomas Quasthoff (récitant)
Orchestre Philharmonique Tchèque
Semyon Bychkov (direction)

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Lelius

La musique et la poésie : des voies vers les êtres... Un chemin vers soi !

5 commentaires sur “Chevaucher, chevaucher…”

  1. Le l’ai écoutée en allemand d’abord…

    C’est un texte que je ne connaissais pas…

    Et si j’aime la version par Laurent Terzieff ma préférence, tu t’en doutes, va à la version de Reggiani que je trouve bien plus rugueuse et harassée…

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    1. Reggiani, bien sûr, dans ce ton désespéré qui lui va si bien… Mais Terzieff avec une intonation plus juvénile, plus naïve qui répond peut-être plus justement au personnage du jeune cornette…

      En tout cas deux voix d’anthologie ! 🤓

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    1. Rilke encore et encore !

      Et encore… pour ces seuls vers d’un des « Sonnets à Orphée » :

      Brüllen, Schrei, Geröhr
      schien klein in ihren Herzen. Und wo eben
      kaum eine Hütte war, dies zu empfangen,

      ein Unterschlupf aus dunkelstem Verlangen
      mit einem Zugang, dessen Pfosten beben, –
      da schufst du ihnen Tempel im Gehör.

      Bramer, hurler, rugir,
      pour leur cœur c’eût été trop peu. Où tout à l’heure
      une hutte offrait à peine un pauvre abri,

      — refuge fait du plus obscur désir,
      avec un seuil où tremblaient les portants, —
      tu leur dressas des temples dans l’ouïe.

      (Traduction Maurice Betz)

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