
.
.
Stephanie Jones interprète
‘Graúna’
..
.
◊
L’état de danse : une sorte d’ivresse, qui va de la lenteur au délire, d’une sorte d’abandon mystique à une sorte de fureur.
Paul Valéry
Pas plus Chopin que Scriabine composant leurs plus belles valses n’avaient eu l’intention de les destiner au talent du chorégraphe. Et pourtant, qui, à leur écoute, prétendrait échapper à « l’état de danse » dans lequel les unes comme les autres ne manquent jamais de nous entraîner ?

Si l’écriture romantique de Chopin demeure plus attachée aux spécificités rythmiques et mélodiques de la danse, la ‘valse’ du jeune Scriabine, sans renier l’inspiration du maître polonais. veut en explorer la dimension symbolique voire mystique, comme le confirmeront ses compositions ultérieures.
Avec la Valse en La bémol majeur, Opus 38, qu’il compose en 1903, plus de cinquante ans après la disparition de Frédéric Chopin, Alexandre Scriabine exprime déjà ses intentions de s’éloigner de l’orthodoxie du rythme.
Certes c’est une valse. 1,2,3 / 1,2,3… Dès les premières mesures se dessine élégante et délicate la silhouette du couple tournoyant timidement entre les scintillations musicales et le glissé des pas. Mais la passion ne tarde pas à laisser s’échapper du clavier devenu orchestre ses couleurs chatoyantes, avant de s’apaiser un instant guettant le retour gracieux de la confidence. Et comme un papillon reprenant son essor, la musique à nouveau s’exalte en volutes mélodiques invitant la main droite à faire fi de la rigueur rythmique des trois temps que la main gauche consciencieusement rend à la mesure.
Olga Scheps (piano)
Alexandre Scriabine
Valse en La bémol majeur Op.38
C’est une langue si délicate le Scat
vaut mieux défaire sa cravate
pour le Scat
c’est pas le Magnificat
c’est plus facile qu’une cantate
mais faut la langue acrobate
pour le Scat
Michel Jonasz – chanson « Le Scat »
Nul besoin de téléphone portable pour un « social call ». Croyons donc les traducteurs, c’est d’une visite dont il est question. Amicale au demeurant, amoureuse, pourquoi pas ? – On n’a pas trouver plus intime que le tête à tête pour communiquer dans ces cas-là…
Oh ! On échangera bien quelques reproches au milieu des heureux souvenirs…
Mais avec un sourire jazzy, à l’ancienne, un poil de swing, un zeste de scat et du groove plein la voix, autour d’un bon vieux standard des années 1950, les choses pourraient bien ressembler aux retrouvailles de Benny Benack et Veronica Swift devant leur micro.
Pas mal, non ? Jazz is back !
I’ll wait for you tonight ! 🎶 Doo be doya bop dee dee !!! 🎶
Benny
Happened to pass your doorway
Gave you a buzz, that’s all
Lately, I’ve thought lots about you
So I thought I’d pay a social call
Veronica
Do you recall the old days?
We used to have a ball
Benny
Not that I’m lonesome without you
I just thought I’d pay a social call
Veronica
I thought I’d say
Things are just swell
But to tell the truth
I haven’t been so well
And if you should try to kiss me
I promise that I won’t stall
Benny
Maybe we’ll get back together
Benny & Veronica
Starting from this incidental
Elemental
Simple social call
Benny
Do you remember all the good times that we had my baby girl?
I’ll never forget you’ve got the greatest smile in the world
Oh, my sugarplum fairy, don’t hold a grudge
I simply had to say hello once more
And am I insane
Or do I really see a world where you and I could be together, forever
When, buttercup, don’t slam the door in my face
Unless you really wanna spill my heart all over the place
Oh, I guess we’re going to spend a lot of time hanging out like this
I’m tryna break my habit of you
But, since we weren’t back together I suppose we should start anew
Dear, what do you say?
Oh! I can’t take it
My! Heart is breaking
I’m laying it on the line
If you can find it in your mind that there just a little
Itsy, bitsy, chance that you might miss me
Let’s give it a whirl
Veronica
Baby, we’ve played this game a thousand million times
I should throw your heart in jail for all of its crimes
You say that you love me and I think that it’s true
But why should I just sit at home awaiting for you
When we’re together, it’s always stormy weather
And I really feel like sittin’ on a beach, with you out of reach
Whenever you smirk, I get weak in the knees
But if you’re a jerk, I’ll tune out all of your pleas
Well I suppose just one drink couldn’t hurt
But just one, nothing more
I’m onto all of your tricks
But if you slip up, I’ll show you the door
I must be crazy, but I’m coming around
But if you do me wrong, I’ll run you out of this town
I guess that I could give you one more chance now
To prove you’re the man who can love me everyday
And never leave my side ever again
Benny & Veronica
(Scatting)
Veronica
If you should try to kiss me baby
I promise I won’t stall
Benny
Maybe we’ll get back together
Benny & Veronica
Starting from this incidental
Elemental
Simple social call

Puissiez-vous tous, dans 366 jours, à l’heure du bilan, puiser dans les reflets de ce petit joyau extrait du film de Vincente Minnelli, « Un américain à Paris » (1951), les épithètes qui qualifieront votre année 2020 alors finissante !
Ainsi aura-t-elle été telle que je vous la souhaite :
souriante… fleurie… gaie… talentueuse… sympathique…
lumineuse… pleine d’énergie… harmonieuse…
tonifiante… joyeuse… légère… optimiste… généreuse…
… Heureuse, tout simplement !
Trouvez le rythme,
Chantez la musique,
Partagez l’amour !
Que demander de plus ?
« I got rythm » (composition de George Gershwin) – Gene Kelly
I got rhythm,
I got music
I got my gal,
who can ask for anything more?
May you all, in 366 days, at the time of the review, draw on the reflections of this little jewel taken from Vincente Minnelli’s film, « An American in Paris » (1951), the epithets that will qualify your 2020 year coming to an end!
Thus it will have been as I wish it to you:
smiling…. flowering… cheerful…. talented…. friendly…
luminous…. full of energy… harmonious…
tonifying…. cheerful… light…. optimistic… generous…
… Simply happy!
Get rhythm…
Get music…
Get love!
Who could ask for anything more?
Site de chroniques musicales.
"Les arbres sont des êtres qui rêvent" Aristote
Sous la peau des mots, c'est la vie qui fourmille...
Poésie et prose : où aller ?
el mont non a sa par la regina joiosa
mots, littérature et société
Esprit et Coquetterie
poésie , photos, vidéos, dessins, peinture...
Quelques larmes perlent sur l'âme d'Orphée : Musique - Poésie - Peinture - Sculpture - Philosophie
Les mains flâneuses
entre ombre et lumière… entre rêve et réalité… " Eclaire ce que tu aimes sans toucher à son ombre "
"Je ne fais pas partie du mouvement de la rue, puisque je le contemple." Virginia Woolf
Olivia May Photography
il disinganno prima dell'illusione
Des enquêtes à pas de loup pour apprendre sur-tout...
Carnet d'impressions
Moments de vie, fragments de textes et quelques notes...