Trois Grâces… d’aujourd’hui

Giovanni Andrea SiraniTre sorelle -1663 (Trois grâces – Peinture – Musique – Poésie)

Les Anciens ne s’accordent ni sur le nom, ni sur le nombre, ni sur la fonction des Charites, mais dans la tradition la plus communément suivie, ce sont trois sœurs nommées Aglaé, Euphrosyne et Thalie. À l’origine divinités chthoniennes, elles répandent la fécondité et la grâce sur les êtres et les choses, étant par là-même dispensatrices de joie. On saisit alors le rapport étroit qui existe entre leur nom et la famille de charis : les Charites sont tout ce qui embellit et favorise la vie.

Étienne Wolff (2006)
Sur une interprétation de la figure des Grâces.
Littératures classiques N° 60(2)

L’harmonie des Trois Grâces – Hans Baldung (1542)

Cherubikon

Si le dégoût du monde conférait à lui seul la sainteté, je ne vois pas comment je pourrais éviter la canonisation.

Emile Cioran – De l’inconvénient d’être né1973

L’âme qui n’a pas appris à mépriser les choses insignifiantes et les soucis quotidiens de la vie ne pourra admirer ce qui est céleste.

Saint Jean Chrysostome

‘Hymne des Chérubins’ 

 Grigory Lvovsky (1830-1894)

Choeur du Monastère de Sretensky 

Nous qui représentons mystiquement les chérubins,
et qui chantons à la Trinité l’hymne trois fois saint qui donne la vie,
écartons les soucis terrestres
pour recevoir le roi de tous,
escorté invisiblement par les cohortes angéliques.
Alleluia !