Temps du silence, silence du temps

Le silence est le désert où fleurit la musique, et la musique, cette fleur du désert, est elle-même une sorte de mystérieux silence.

Vladimir Jankélévitch – La musique et l’ineffable – 1961

Point de musique véritable qui ne nous fasse palper le temps.

Cioran – Syllogismes de l’amertume – 1952

Olga Scheps joue Ottorino Respighi (1879-1936)
« Siciliana »
arrangement pour piano de « Antiche Danze » –  Suite No. 3

🎶

La version orchestrale originale :

Orchestre Philharmonique de La Scala
Direction : Riccardo Chailly

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Lelius

La musique et la poésie : des voies vers les êtres... Un chemin vers soi !

7 commentaires sur “Temps du silence, silence du temps”

    1. Bravo ! tu viens d’accomplir le premier pas, celui qui coûte, celui qui compte. 🤓😉
      Il va te falloir maintenant palper le temps.
      Ne te presse pas, le chemin est long, mais les années, petit à petit, en écartent les pierres et les herbes folles.
      C’est notre ami Bobin, si simple et si juste, qui écrivait :
      « Il faut du temps pour apprendre. Il faut tellement de temps pour s’atteindre. »
      Je t’embrasse

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    1. Ah ! Ah ! Bien sûr ! 4’33 »… sur le papier et des tonnes de commentaires sur l’art conceptuel et tutti quanti…
      Pour le plaisir voici Kirill Petrenko dirigeant l’œuvre avec le Philharmonique de Berlin : il ne tient pas plus de 3′ 30 », mais les expressions de son visage à chaque « mouvement » sont un vrai cadeau.
      Le public, qui ne voit pas son visage est évidemment enthousiaste. 🤓

      Aimé par 1 personne

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