If you want to be more than a virtuoso … first you have to be a virtuoso.*

C’est la remarque qu’aurait un jour adressée Vladimir Horowitz, le très grand, l’immense, le facétieux, le capricieux, l’irremplaçable, l’iconique Vladimir Horowitz, « Satan au clavier », comme certains l’avaient surnommé, à Murray Perahia, aujourd’hui référence incontestable du piano, qui faillit jadis être l’un de ses très rares élèves.
« Virtuoso » ! Horowitz – qui en douterait ? – connaissait son sujet. Certains, nonobstant leur admiration, ne l’ont-ils pas trop souvent confiné injustement à cette seule vertu…?
Personnalité musicale puissante mais discrète, passeur engagé, Rudolf Serkin, l’antithèse pianistique d’Horowitz, était, pour sa part, fasciné par « l’espèce d’incandescence qui se dégageait de son jeu, cette flamme, cette passion. » **
… Substances éminemment explosives !
Toccata de Francis Poulenc (audio) – enregistrement de 1932
Attachons nos ceintures !!! Et gardons bien à l’esprit que, comme chacun d’entre nous, ce « diable » n’a jamais eu que dix doigts…
* Si tu veux être plus qu’un virtuose… il te faudra d’abord être un virtuose.
** Cité par Olivier Bellamy – « Dictionnaire amoureux du piano » – Plon
Est-on vraiment sûrs qu’il n’avait que dix doigts ? A l’écoute ils sont plus nombreux !
A moins que le diable aime la musique…
Merci encore cher Lelius de nous rappeler ce talent fabuleux.
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Mais la toccata est une musique du diable… 😉
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