
Marc Alyn (18 mars 1937)
Jean-Louis Trintignant dit :
L’amour est venu me surprendre…
L’amour est venu me surprendre comme la mort un jour viendra
Tête figée lèvres de cendre toute la terre entre les bras
L’amour est venu comme un rêve poser sa tête sur mon cou
Et je fus glace givre fou toute une éternité si brève
L’amour est venu les mains nues sans fard sans fleur sans auréole
Je l’ai sur le champ reconnu son silence est une parole
L’amour est venu sans apprêt sans appât sans grand équipage
Longue et fine tel un fleuret l’amour est venu sans tapage
L’amour est l’envers de la mort nous sommes promis aux deux faces
de cette médaille anneaux d’or que l’éternité seule efface
in « Le silentiaire » – Dumerchez éditeur (2004)

Frissons…Autant pour le fond du poème que pour la voix…
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Je maintiens et je maintiendrai jusqu’à mon dernier souffle que la poésie est faite pour être dite. Dite pour être partagée éventuellement, mais surtout, même pour soi – d’abord pour soi – dite et à haute voix.
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Je suis d’accord…On passe à côté de beaucoup de choses par la seule lecture…
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