L’herbe écoute (14) – Papillons/IX

Thème du ballet : Une histoire de fée, de magie et d’amour. Une servante, transformée en papillon par une fée maléfique, est finalement libérée de son sort et peut épouser le prince qu’elle aime.

La « Valse du papillon », encore appelée « Valse des rayons », accompagne dans le ballet les envolées gracieuses de la ballerine. Un moment de musique pleine de légèreté, d’élégance et de vivacité, caractéristique du style d’Offenbach. Le succès de cette valse la rendra indépendante du ballet originel ; elle deviendra une pièce de concert à part entière, offrant au vers célèbre de Musset un nouvel horizon : « La valse d’un coup d’aile a détrôné la danse ». (Que l’auteur et le lecteur me pardonnent !)

– Tourbillonnons, voulez-vous ? Une valse pour effacer le temps…

Où t’envoles-tu, si frêle
Petit papillon léger ?

Massenet est depuis longtemps reconnu comme maître de l’opéra lorsqu’il écrit ces deux pièces pour piano. Sa musique ici cherche à traduire des impressions et laisse déjà entendre la transition de l’époque romantique vers l’impressionnisme cher à Debussy.

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Lelius

La musique et la poésie : des voies vers les êtres... Un chemin vers soi !

8 commentaires sur “L’herbe écoute (14) – Papillons/IX”

  1. Sous les doigts de Ciccolini, très originale, d’une extrême beauté, la musique des papillons noirs, des papillons blancs de Massenet. De plus — vous la présentez bien — elle évoque indéniablement les mouvements des papillons, rêveurs ou fantaisistes, légers et toujours surprenants. Saint-Saëns et même Offenbach, à côté, s’en trouvent alourdis.

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    1. Merveilleux Ciccolini, en effet. La musique française lui va si bien… et il l’a généreusement défendue.

      Comme vous, je pense que les « papillons » de Massenet captent l’attention au point de mettre au second plan la mélodie de Saint-Saëns pourtant joliment interprétée, et la valse, peut-être trop entendue, d’Offenbach. Ces deux œuvres-là sonnent certes un peu vieillot. En revanche, l’impressionnisme déjà affirmé des pièces pour piano de Massenet leur attribue un côté plus moderne. Debussy n’est pas loin. Nos oreilles s’en félicitent…

      Merci de l’intérêt que vous accordez à mes billets !

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  2. J’ai un faible pour la valse d’Offenbach, virevoltante et légère qui donne la joie du printemps, des fleurs et des papillons. Mais Massenet et ses papillons noirs ou blancs m’emportent par leur vivacité. Et puis, j’adore le piano…

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    1. Le romantisme français, dans toutes les formes d’art, nous a vraiment gâtés.
      Belle valse engageante, tellement connue désormais… « Les papillons » de Massenet sont évidemment très séduisants. Mais les genres musicaux sont très différents, chacun en vérité a son moment. Il est un peu artificiel de les écouter en série comme le suggère maladroitement ce billet…
      Merci Dominique d’avoir apprécié ma sélection !

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