
Je me vouvoie toujours quand, en colère, je m’en prends à moi-même. Car c’est bien trois douceurs, en effet, que j’ai saisies dans la bonbonnière du très élégant Reynaldo Hahn que Marcel Proust a tant aimé. Non pas celle que j’ai déjà fouillée si souvent, consacrée aux admirables mélodies qu’il a composées autour des poèmes de Verlaine, Hugo, Moréas, Coppée et tant d’autres, mais celle où il conserve ses délicieuses et raffinées oeuvres pour piano – piano seul, piano à quatre mains, deux pianos – dans laquelle, au vrai, trop peu de mains se perdent.
Mais, chacun le sait, je suis partageur… Alors, m’étant déjà pardonné moi-même, à votre tour, si je vous fais goûter à mon butin, me pardonnerez-vous ?
≅
A l’ombre rêveuse de Chopin (Premières valses – 1898)
Eric Le Sage – piano
≅
Hivernale (Le rossignol éperdu / Série IV Versailles – 1899-1910)
Eric Le Sage – piano
≅
Décrets indolents du hasard (Le ruban dénoué, suite de valses à deux pianos – 1915)
Lucas & Arthur Jussen – pianos
Cette série de valses a occupé quelques-uns de mes mornes loisirs en ces derniers mois. Je ne m’en exagère pas la valeur musicale. Mais j’ai tenté d’y fixer des instants qui auront compté dans ma vie. – Reynaldo Hahn

Je goûte une seconde fois mais il me semble bien que c’est le premier bonbon que je préfère!
J’aimeAimé par 1 personne
Les goûts et les couleurs…
Pour ma part : quand j’aime, je ne compte pas… et ne choisis pas 🫢
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi en tout cas.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ces douceurs, sans compter !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à vous d’avoir partagé mon plaisir !
J’aimeAimé par 1 personne
Quelle douceur ! Merci.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à vous d’être venue y goûter !
J’aimeJ’aime