Oh ! vivre et vivre et vivre et se sentir meilleur
A mesure que bout plus fermement le cœur.
Émile Verhaeren
Les visages de la vie – L’action
.
Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.
Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s’aimerait, en se sentant vieillir.
Votre voix m’enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre cœur brûlait si tranquillement beau
Qu’en ce moment, j’aurais pu voir s’ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.
Émile Verhaeren (1855-1916)
Une autre pépite…
Magnifique…
Ah, merci Lelius…
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Merci à toi, ma chère « groupie », de la générosité de ton enthousiasme ! 😉
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De rien…
Je t’embrasse…
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Si beau ce poème. Merci pour votre partage.
Hier j’ai pris plaisir à vous découvrir suite à ma lecture de votre billet « Toutes les lettres d’amour sont Ridicules. »
Je vais moi même le copier prochainement sur mon blog.
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Merci à vous d’avoir apprécié !
Bonne copie !
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Merci…
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Quel beau montage, Lelius, avec ces statuettes, ce chant et ce si beau poème que votre voix profonde dit si bien. Merci.
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Merci ! Heureux que ce montage vous ait plu.
A bientôt !
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