Dans les grandes perplexités astreins-toi à vivre comme si l’histoire était close et à réagir comme un monstre rongé par la sérénité.
Cioran – « De l’inconvénient d’être né » (1973)
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Dans les grandes perplexités astreins-toi à vivre comme si l’histoire était close et à réagir comme un monstre rongé par la sérénité.
Cioran – « De l’inconvénient d’être né » (1973)
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L’été respire au bout de ce récif de toits,
L’été de ton amour plein de mélancolie,
L’été qu’on voit mourir un peu dans chaque jour
Qui roule jusqu’ici ses falaises de suie.
Églogue fatiguée, l’on entend la chanson
Très pure d’un oiseau au milieu du silence.
Regarde s’enfuir le plus beau temps de la vie,
Le plus beau temps du cœur, la mortelle saison
De la jeunesse aux noirs poisons. Voici la route,
Ce saut de feu dans le délire des cigales
Et de bons parapets pour reposer tes bras.
Dans le ciel campagnard meurt le maigre charroi,
S’envolent les décors barbares des passions :
Petits balcons de fer écumant d’églantines,
Escalades des murs titubants, dérision
Des dorures, outremer houleux des orages.
Tu ne reconnais plus ces folles mousselines
Dans tout ce bleu que fait resplendir sans raison
Chaque matin, parmi plusieurs enfantillages,
L’été de ton amour, la saison du bonheur.
Tu regardes s’enfuir le plus beau temps du monde.
Albert Ayguesparse
(« Le vin noir de Cahors » – Seghers – 1957)
Biographie de l’auteur sur le site de
l‘ Académie de Langue et de Littérature Française de Belgique
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