
Peu de risque, dans l’intimité des salons de musique, de se faire mordre par une tarentule, et partant, d’y surprendre quelques danseurs aux pieds nus sautillant jusqu’à la transe. Cela ne signifie nullement pourtant que la Tarentelle n’aura pas trouvé sa place dans l’atmosphère feutrée des lieux ni qu’elle y aura perdu son entrain et sa bonne humeur, en abandonnant un peu de sa mythologie.

Tarentelle à la chambre
William Henry Squire 1871-1963
« Tarantella » Op. 23
Susanne Beer (violoncelle)
Frederic Bager (piano)
∑
Camille Saint-Saëns 1835-1921
« Tarentelle en La mineur » Op. 6
Pour flûte, clarinette et piano
Trio Dobona
∑
David Popper 1843-1913
« Tarantella »
Amit Peled violoncelle)
Noreen Polera (piano)
* * *
À quoi la musique fait appel en nous, il est difficile de le savoir. Ce qui est certain, c’est qu’elle touche une zone si profonde que la folie elle-même n’y saurait pénétrer.
Cioran – in « De l’incovénient d’être né »
