Fulgurances – III – Forêt

Il n’y a pas de porte
ni de gardien dans la forêt
bien qu’elle soit le Temple.
Rien à ouvrir ou à fermer.
Chacun trouve en elle son chemin.
Sa lumière dans les bouleaux.
Puis les feuillages retombent
et gardent le secret.

Jean Mambrino 1923-2012

 

in Ainsi ruse le mystère (Corti-1983)

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Lelius

La musique et la poésie : des voies vers les êtres... Un chemin vers soi !

10 commentaires sur “Fulgurances – III – Forêt”

    1. La lumière que relaie la poésie de Jean Mambrino prend sa source dans des sphères qui me sont tellement étrangères, et pourtant, inexplicablement, chacun de ses rayons en m’atteignant touche sa cible en plein coeur…

      Bon dimanche !

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    1. Jean Mambrino est-il sous-estimé des lecteurs ? J’aurais plutôt tendance à penser qu’il est mal connu. Trop de lumière éblouit et parfois aveugle. C’est peut-être ce qui pourrait expliquer en partie la relative confidentialité de ses publications. Evidemment il n’est pas le seul dans cette situation.

      Notre monde d’aujourd’hui n’est pas très ouvert au spirituel…

      Merci, Marcello, pour votre commentaire !

      Aimé par 1 personne

        1. Aucune intention de ma part de vous reprendre ou de vous contredire, cher Marcello ! Ce n’était qu’un avis personnel, en toute modestie. J’espère que vous l’aurez reçu ainsi. 🙏

          Aimé par 2 personnes

    1. Merci d’avoir apprécié mon choix !

      Il y a tellement de merveilles, simples et si profondes, dans la poésie de Jean Mambrino… et toujours, bien sûr, inspirées par son intimité avec le mystère, et pas seulement celui des forêts.

      Aimé par 1 personne

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