Tard dans la vie
Je suis dur
Je suis tendre
Et j’ai perdu mon temps
À rêver sans dormir
À dormir en marchant
Partout où j’ai passé
J’ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte accroché au plus haut des entrailles
À la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d’où ma vie s’égoutte au moindre mouvement
Pierre Reverdy (1959)
extrait de La liberté des mers (Éditions Flammarion)
Un bonheur encore une fois…
Merci Lelius
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Merci chère groupie !
Je t’embrasse
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je t’embrasse aussi Lelius
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