Les rois peuvent voir tomber leurs palais, les fourmis auront toujours leur demeure.
Georges-Pierre Maurice de Guérin (1810-1939)

photo par Manuel García-Viñó Sánchez
Ronde
Quand, lune après lune,
la vague infertile aura bu
la fragile falaise,
quand, ignorants et cupides,
nous aurons tout brûlé jusqu’aux
béquilles de notre propre liberté,
là-bas, au pied de la dune éblouie,
dansant une inlassable ronde, les fourmis
continueront de graver leur laborieux sillon
sur l’or poudreux d’un vieux désert.
Lelius (18/05/2021)
Une réflexion sur “Ronde”