Je me laissais glisser vers l’hiver
tout me semblait facile
je n’étais qu’un mendiant
dessous les porches verts
jamais tu n’aurais dû t’asseoir si près de moi
Je sais bien tu as froid
je le savais déjà
à regarder tes yeux
à deviner ta vie
que tu le veuilles ou non
que je le veuille ou non
tu danses dans mes nuits
mes jours deviennent nuits
pour rêver plus longtemps
et je nage éveillé dans ton visage-pluie
Je ne dirai plus rien
et pas même ton nom
mais ne va pas trop loin
surtout ne dis pas non
et reste donc pour moi
comme un printemps fragile
Sur ta poitrine douce
des saisons impossibles
jamais sur ton épaule ne s’useront mes lèvres
jamais je ne prendrai
ton regard dans mes mains
Une feuille de neige cicatrise ton ventre
je déchire les jours pour t’en faire un manteau

Mais quelle beauté encore une fois…!
Merci
Merci Lelius
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Merci à toi, chère Barbara, pour ta grande générosité !
Heureux, en tout cas, que tu aies apprécié.
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tu ne m’en voudrais pas si je rebloguais ton article demain ?
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Non, pas du tout !
Je mesure mon privilège et t’en rends grâce.
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Alors merci !
je vais en être très heureuse
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